C’est certain et c’est sûr ! la surcharge des véhicules de transport en commun interurbain est un lieu commun, dès qu’on sort de Cotonou. C’est même un fait accepté par les usagers, et toléré par les agents de sécurité publique. Mais quand on arrive à la latitude de la ville de Bohicon jusqu’au haut nord, le phénomène prend des proportions inquiétantes. Au mépris des règles élémentaires de sécurité, des voitures de 5 places deviennent facilement des 9 places, et celles de 9 places multiplient par deux leur capacité contre seulement…… quelques pièces.
Mais ce qu’on voit sur les axes routiers pendant les manifestations à grand rassemblement, dépasse tout entendement. Le chauffeur partage son siège avec un passager. Le siège-avant passager au mieux des cas, accueille 2 ou 3 personnes. A l’arrière, ce n’est pas moins de 6 personnes sans compter les enfants. Les colis et bagages des passagers atterrissent sur le toit de la voiture et afin que les coffres aussi puissent accueillir des passagers, 4, 5,…….. Encore plus incroyable comme images, ce sont des passagers qui partagent le toit des voitures avec les bagages. On pense avoir tout vu quand on dépasse une voiture, la prochaine présente un autre tableau bien plus élaboré. .. les conducteurs se surpassent en imagination. Plus inquiétant encore, ce sont des vehicules branlants avec des cartes techniques incertaines….
L’insuffisance de moyen de transport en ces périodes de grand rassemblement comme celui du pèlerinage marial de Dassa doit –elle justifier une option de suicide ?